Solidaires Allier, 1er mars 2024
Le 6ème état des lieux du sexisme en France réalisé par le Haut Conseil à l’Egalité en France est sans appel : le sexisme ne recule pas, il s’aggrave ! Famille, école et numérique sont pointés comme les trois facteurs qui transmettent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge. L’éducation à l’égalité prévue par la loi n’est toujours pas prodiguée tandis que 70% des femmes estiment ne pas avoir reçu le même traitement que leurs frères dans la vie de famille.
Plus grave encore, les vidéos pornographiques diffusent des contenus misogynes d’une rare violence que 64% des hommes de 25-34 ans disent imiter dans leurs relations sexuelles.
Au travail, l’état des lieux ne s’améliore pas non plus, preuve que les récentes dispositions sont inefficaces. Une femme sur trois est victime de harcèlement sexuel au travail et 80 % d’entre elles y ont subi du sexisme. Chez les jeunes adultes masculins, on observe un retour aux valeurs traditionnelles et des réflexes masculinistes persistants : l’idée « qu’il est normal que les femmes arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants » gagne 7 points (34 %).
L’hypocrisie macroniste contre le féminisme
Ce n’est pas Emmanuel Macron qui fera mentir ces chiffres, lui qui a adopté un discours résolument réactionnaire : son appel à un « réarmement démographique » a des accents pétainistes et natalistes. Cette assignation des femmes aux fonctions reproductrices sur fond de diminution du nombre de maternités en France est un signal particulièrement inquiétant qui intervient après des déclarations scandaleuses sur le cas Depardieu. Macron qui prétendait faire de la lutte contre les violences faites aux femmes la grande cause de son premier quinquennat a disqualifié la parole des victimes en relayant les pires poncifs masculinistes.
Même l’entrée du droit à l’IVG dans la Constitution a été contrariée : quand il s’agit d’immigration, la main des parlementaires de droite ne tremble pas, mais une formule vague est venue remplacer la notion fondamentale de « droit », n’offrant aucune garantie d’accès égal pour toutes les femmes, partout sur le territoire, à une IVG. Cette hypocrisie en dit long sur le mépris de l’exécutif pour les droits des femmes, et n’est pas sans rappeler que partout où l’extrême-droite est au pouvoir, les droits des femmes régressent. Pour l’extrême droite, la reproduction est conçue comme un enjeu de natalité pour le maintien de la nation, de la civilisation, jamais sous l’angle des droits et de l’autonomie des femmes. Derrière l’instrumentalisation des discours féministes à des fins racistes, le sexisme fait bel et bien toujours partie de l’idéologie conservatrice et réactionnaire des organisations d’extrême droite. Leurs propositions entérinent l’ordre patriarcal en le radicalisant.
Dans le monde entier, nous les femmes, subissons l’oppression patriarcale. Les Argentines et les Italiennes voient le droit à l’avortement menacée par l’extrême-droite au pouvoir. Les Iraniennes et les Afghanes sont toujours privées de leurs libertés essentielles. Et partout dans le monde, nous sommes les premières victimes des guerres, les viols de guerre en masse de nos sœurs utilisés comme arme. Le changement climatique ne fait qu’accroître la vulnérabilité des femmes, aggravant les violences et les contraignant à l’exil ! La loi Asile et Immigration du gouvernement, xénophobe et raciste, est une tragédie pour nos sœurs migrantes !
Le système patriarcal, main dans la main avec l’extrême droite et les projets néolibéraux, est responsable des oppressions subies par les femmes. De la même manière, ce sont l’ensemble des personnes minorisées, LGBTI, racisées, handicapées, qui subissent en premier lieu la précarisation à marche forcée. Les changements doivent être systémiques pour parvenir à une organisation sociale égalitaire. Le gouvernement et les pouvoirs publics doivent agir sur les trois incubateurs que sont la famille, l’école et le numérique et qui inoculent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge !
« Le refus de se résigner peut stopper la machine grinçante du malheur et la lancer sur d’autres rails »
Gisèle Halimi
Comment faire grève ?
Solidaires, 6 mars 2024
Dans le secteur privé : Pas de préavis à déposer
Contrairement à une idée reçue, ni les syndicats ni les salarié-e-s du secteur privé ne sont tenu-e-s de déposer un préavis de grève avant de se mettre en grève. Les salarié-e-s sont en revanche tenu-es de présenter des revendications avant ou au moment de débuter la grève.
Des revendications de nature professionnelle : les revendications doivent concerner la situation professionnelle, au sens large, des salariés de l’entreprise. Ces revendications peuvent être portées à la connaissance de l’employeur par différents moyens : revendications écrites, délégation auprès du responsable des ressources humaines, distribution de tracts, dépôt d’une pétition…
Pour la grève du 8 mars, il faut par exemple mettre : pour que soit appliquée au niveau national la loi sur l’égalité professionnelle et salariale et/ou pour lutter contre le travail du dimanche.
Par contre le préavis de cinq jours qui existe dans la fonction publique est également applicable dans les entreprises de droit privé chargées de la gestion d’un service public (exemples : le ramassage des ordures, les ambulances, les établissements d’enseignements privés sous contrat d’association, les entreprises de régie des eaux etc.).
On peut faire grève la journée, une demi-journée, une heure, et c’est seulement ce temps qui est enlevé du salaire.
C’est mieux que les salarié-es qui souhaitent se mettre en grève le 8 mars ne restent pas isolé-es et se rapprochent des syndicats, dans ou hors de leur entreprise, car il est toujours plus facile pour l’employeur d’exercer des pressions sur des salariées grévistes isolées que sur un ensemble de salariés unis et bien informés. Mais il n’y a pas besoin d’être syndiqué-e pour faire grève, le 8 mars comme les autres jours.
Dans la Fonction publique : il est indispensable qu’un préavis de grève ait été déposé par un syndicat.
Ce préavis est déposé par les organisations syndicales considérées comme représentatives au niveau national dans la catégorie professionnelle ou dans l’entreprise, l’organisme ou le service intéressé.
Il doit être déposé 5 jours francs avant le début de la grève, auprès de l’autorité hiérarchique ou de la direction (maire, directeur de l’administration, ministre, président du conseil régional…).
Il précise le champ géographique, l’heure et la date de début ainsi que la durée limitée ou non du préavis, et la fin de la période de grève, ainsi que les revendications ou motifs de recours à la grève.
Pour le 8 mars 2024, les confédérations et fédérations syndicales nationales CGT, FSU, Solidaires, UNSA et CFDT ont déposé un préavis de grève qui couvre toute la fonction publique.
Pour la fonction publique hospitalière notamment, des assignations peuvent être prises à l’encontre des salarié-es pour des raisons de continuité de service public. Celles-ci doivent être remise en main propre sur le lieu de travail ou par voie d’huissier contre signature de l’agent-e.
Par ailleurs pour certaines professions, par exemple dans les transports, dans la santé, dans l’éducation nationale ( profs des écoles dans le primaire), les salarié-es doivent se déclarer gréviste 48 heures avant la grève.
Dans la fonction publique D’État, un jour de salaire est retenu (1/30eme) même si une seule heure de grève a été faite.
Dans la fonction publique territoriale et la fonction publique hospitalière, la retenue est proportionnelle à la durée de la grève (1/30è pour une journée d’absence, 1/60è pour une demi-journée d’absence, 1/151,67è par heure d’absence…)
Et pour la grève de la consommation ?
Et bien … on n’achète rien ce jour-là ! (Pensez aux piles des mégaphones, et à prévoir de l’eau pour la mobilisation)
Et pour la grève du travail domestique ?
En France, les femmes passent en moyenne chaque jour 3 HEURES aux tâches domestiques quand les hommes y consacrent 1 H 45, les mères 1 H 35 aux tâches parentales, les pères 41 MINUTES. Même si les choses évoluent cette division du travail reste fortement inégalitaire même quand les deux conjoints travaillent.
80 % des femmes consacrent au moins une heure par jour à la cuisine ou au ménage contre seulement 36 % des hommes. 63 % des personnes qui s’occupent tous les jours d’enfants, de personnes âgées ou handicapées de manière informelle sont des femmes.
De plus, parmi ces tâches il y a une “spécialisation” inégale. Les femmes continuent d’assumer plus souvent les tâches routinières et astreignantes de la maison (alors que les hommes réalisent plutôt des tâches plus valorisées et moins contraignantes, occasionnelles, qui peuvent être organisées en fonction de leur disponibilité comme le bricolage ou les jeux avec les enfants. (Données 2016 de l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes).
Et il y a ces petites phrases du « domestico-sexisme ordinaire » : « je t’ai aidé, j’ai lavé ta vaisselle », « je t’ai aidé, je me suis occupé des enfants… »
Le travail domestique n’est pas un « don de soi naturel », il est une construction sociale qui enferme les femmes dans un rôle social que nous refusons de continuer à jouer.
Oui cette situation est injuste ! Et il est temps de reconnaître que ce temps pris aux femmes par une organisation sociale sexuée dans tous ces champs profite aux hommes dont le temps est finalement moins contraint et plus ouvert sur le monde.
Si les tâches étaient partagées, les temps de loisirs augmenteraient pour les femmes, elles pourraient… s’occuper d’elles, faire de la politique, faire du sport, militer, lutter, se cultiver, lire, et … ne rien faire.
Car les femmes ont également le droit à la paresse et au repos.
ALORS LE 8 MARS 2024, ON INVERSE LES CHIFFRES !
On se déclare en grève au travail.
On fait la grève du travail domestique, de ces tâches qui nous pèsent.
On se libère de la charge mentale, on descend dans la rue avec ses copines, ses voisines, ses collègues, on partage du temps pour échanger ce que nous vivons dans nos foyers.
On démontre combien tout ce que nous faisons, tout ce que nous portons est essentiel à nos vies
Liste (non exhaustive) des lieux de mobilisations pour la grève féministe du 8 mars 2024
https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/liste-non-exhaustive-des-lieux-de-mobilisations-pour-la-greve-feministe-du-8-mars-2024/
Solidaires, 8 mars 2024
Il y a possiblement des erreurs, nous les faire remonter à julie.ferrua@solidaires.org
Vous pouvez aussi retrouver la carte des mobilisations ici
- (01) Ain BOURG-EN-BRESSE 14h30 Prefecture
- (02) Aisne LAON 10h 35 avenue arisitde braind 02000 laon
- (02) Aisne LAON 10h Place des droits de l’Homme
- (03) Allier MOULINS 15h40 préfecture
- (03) Allier MONTLUÇON 17h lace Piquant
- (03) Allier VICHY 16h 4 chemin
- (06) Alpes Maritimes NICE 11h Gare de Nice Ville
- (07) Ardèche AUBENAS 15H30 Agora
- (08) Ardennes CHARLEVILLE-MEZIERES 11h Place Ducale
- (09) Ariège FOIX 15h30 Haut de Villote
- (10) Aube TROYES 14h Place J Jaures
- (11) Aude CARCASSONNE 18h Portail des Jacobins
- (11) Aude NARBONNE 11h Devant les Halles
- (12) Aveyron VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE 17h30 Kiosque St Jean
- (12) Aveyron DECAZEVILLE 17h30 Jardin public
- (12) Aveyron MILLAU 18h Sous-Préfecture
- (12) Aveyron DRULHE 20h45 Salle des fêtes
- (13) Bouches du Rhône MARSEILLE 10h place du Général de Gaulle
- (13) Bouches du Rhône ARLES 10h30 Kiosque à musique
- (14) Calvados CAEN 13h Préfecture
- (14) Calvados LISIEUX 16h Place F Mitterrand
- (14) Calvados CAEN 13 heures Préfecture du Calvados
- (15) Cantal AURILLAC 12h PLACE DES DROITS HUMAINS
- (16) Charente ANGOULEME 15h40 Place Hergé
- (17) Charente-Maritime LA ROCHELLE 14h 3 RUE ALPHONSE DE SAINTONGE *
- (17) Charente-Maritime LA ROCHELLE 18h STATUE DUPERRE
- (17) Charente-Maritime SAINTES 17h DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE
- (17) Charente-Maritime ROCHEFORT 10h PLACE COLBERT
- (18) Cher BOURGES 11h Place Séraucourt
- (18) Cher VIERZON 10h30 Place J Brel
- (18) Cher SAINT-FLORENT-SUR-CHER 10h30 Place de la république
- (18) Cher SAINT-AMAND-MONTROND 10h Place de la république
- (19) Corrèze BRIVE LA GAILLARDE 15h Sous préfecture
- (19) Corrèze TULLE 15h30 Marché couvert
- (21) Côte d’Or DIJON 14h Place Darcy
- (22) Côtes d’Armor SAINT-BRIEUC 16h préfecture
- (22) Côtes d’Armor LANNION 11h30 Ancien Tribunal
- (22) Côtes d’Armor ROSTRENEN 18h place de la république
- (23) Creuse GUERET 17h30 Préfecture
- (24) Dordogne PERIGUEUX 10h Palais de justice
- (25) Doubs BESANÇON 15h Esplanade Mairie
- (25) Doubs MONTBELIARD 18h Foyer Audincourt
- (26) Drome VALENCE 15h40 Gare
- (27) Eure EVREUX 14h00 Mairie
- (28) Eure et Loir CHARTRES 17h30 Place des épars
- (28) Eure et Loir CHARTRES 11h30 Parvis de la Gare – 28100 Dreux
- (29) Finistère BREST 15h40 place de la liberté
- (29) Finistère CARHAIX 11h30 Maison des syndicats
- (29) Finistère QUIMPER 11h30 Place St Corentin
- (30) Gard BAGNOLS-SUR-CEZE 15h40 Monument aux morts
- (30) Gard ALES 10h30 Sous préfecture
- (30) Gard NIMES 14h30 Carre d’art
- (31) Haute Garonne TOULOUSE 14h Place du Capitole
- (31) Haute Garonne SAINT-GAUDENS 11h
- (32) Gers AUCH 12h Patte D’oie
- (33) Gironde BORDEAUX 12h Place de la victoire
- (34) Hérault MONTPELLIER 14h30 Place de la comédie
- (34) Hérault AGDE 14h Moulin des éveques
- (34) Hérault BEDARIEUX 10h30 Maison des syndicats
- (34) Hérault BEZIERS 10h30 Bourse du travail
- (34) Hérault GANGES 11h30 Clinique St Louis
- (34) Hérault LODÈVE 15h40 Jardins de Luteva
- (34) Hérault SETE 11h Place de la mairie
- (35) Ille et Vilaine RENNES 15h Place Charles de Gaulle
- (36) Indre CHATEAUROUX 12h30 Place Gambetta
- (36) Indre ISSOUDUN 16h Place Gambetta
- (38) Isère GRENOBLE 14h Hôpital couple enfant
- (38) Isère ROUSSILLON 8h Zone commerciale de Green7
- (39) Jura LONS-LE-SAUNIER 12h30 Place de la liberté
- (39) Jura DOLE 12h30 Place aux fleurs
- (40) Landes MONT-DE-MARSAN de 12h à 18h sur la Place St Roch pique-nique, flashmob, chorale, lecture de texte et départ en manif à 18h. (voir en PJ)
- (41) Loir et Cher BLOIS 14h30 Préfecture
- (42) Loire SAINT-ETIENNE 11h00 Bourse du travail 6 Cours Victor Hugo
- (42) Loire ROANNE 10h30 Sous-préfecture Rue Joseph Dechelette, 42300 Roanne
- (43) Haute Loire LE PUY-EN-VELAY 18h Place du Breuil
- (44) Loire Atlantique NANTES 11h30 Miroir d’eau
- (44) Loire Atlantique SAINT-NAZAIRE 11h30 Hôtel de Ville
- (45) Loiret ORLEANS 10H30 place de Gaulle
- (45) Loiret MONTARGIS 10h30 Place du Patis
- (45) Loiret PITHIVIERS 15h40 Mail Ouest
- (46) Lot CAHORS 16h30 Place Mitterrand
- (47) Lot et Garonne AGEN 15H30 Rdv PLACE DES LAITIERS puis MANIFESTATION
- (48) Lozère MENDE 17h30 Place de la République
- (49) Maine et Loire ANGERS 18h Place du ralliement
- (50) Manche AVRANCHES 12h Scriptorial
- (50) Manche CHERBOURG-OCTEVILLE 17h Place du théâtre
- (50) Manche COUTANCES 18h Allée Gisèle Halimi
- (50) Manche SAINT-LO 18h Médiathèque
- (51) Marne CHALONS-EN-CHAMPAGNE 18h Maison des syndicats
- (51) Marne EPERNAY 15h40 Place Hugues Plomb
- (51) Marne REIMS 18h30 Mairie
- (52) Haute Marne CHAUMONT 18h15 Place Goguenheim
- (53) Mayenne LAVAL 14h square boston à LAVAL
- (54) Meurthe et Moselle NANCY 15H Place Charles III
- (55) Meuse BAR-LE-DUC 15h40 Préfecture
- (56) Morbihan PONTIVY 15h30 sous pref
- (56) Morbihan LORIENT 11h30 devant la Sécu, puis village revendicatif et nouvelle manifestation avec chorale à 18h30 au départ de la place Polig Montjarret (voir en PJ)
- (56) Morbihan VANNES 16h30 Place des Lices
- (59) Nord LILLE 13h30 Place de la république
- (60) Oise BEAUVAIS 10h30 Place Hachette
- (61) Orne ALENCON 18H00 Préfecture
- (62) Pas de Calais LENS 9h bourse du travail
- (62) Pas de Calais ARRAS 18h Gare
- (63) Puy de Dôme CLERMONT-FERRAND 16h Place de Jaude
- (64) Pyrénées Atlantiques PAU 17h30 Place Clémenceau
- (64) Pyrénées Atlantiques BAYONNE 15h40 Place de la liberté
- (65) Hautes Pyrénées TARBES 17h30 Place Verdun
- (66) Pyrénées Orientales PERPIGNAN 10h30 PLACE CATALOGNE
- (66) Pyrénées Orientales PRADES 15h40 PLACE DE L’EGLISE
- (67) Bas Rhin STRASBOURG 14h Place Kleber
- (68) Haut Rhin MULHOUSE 18h Place de la bourse
- (69) Rhône LYON 14h Place J Macé
- (69) Rhône VILLEFRANCHE-SUR-SAONE 15h40 Place des Arts
- (71) Saone et Loire CHALON-SUR-SAÔNE 19h Place de Beaune
- (72) Sarthe LE MANS 16h Hopital du Mans
- (73) Savoie CHAMBÉRY 17h30
- (74) Haute Savoie ANNECY 14h Préfecture
- (75) Paris PARIS 14h Place Gambetta (à 10h AG des grévistes au 31 rue de la Grange aux Belles)
- (76) Seine Maritime LE HAVRE 17h30 place Coty devant le Printemps
- (76) Seine Maritime DIEPPE 15H40 place Rosa Leroy 76 Dieppe
- (76) Seine Maritime ROUEN 15H40 + 18H CHU de Rouen + Musée des Beaux Arts Rouen
- (76) Seine Maritime BLANGY-SUR-BRESLE 12h Entreprise NIGERMAT à Blangy sur Bresle
- (76) Seine Maritime LE TREPORT 17h30 Place de la poissonnerie au Tréport
- (77) Seine et Marne MEAUX 18h Place de la Mairie
- (77) Seine et Marne TORCY 19h30 Conservatoire Michel Slobo 2 place de l’église
- (79) Deux Sèvres NIORT 11h-17h action 14h Place de la Brèche
- (79) Deux Sèvres THOUARS 11h Place Flandres Dunkerque
- (80) Somme AMIENS 12h placette Lafleur
- (81) Tarn ALBI 14h30 Place du Vigan
- (82) Tarn et Garonne MONTAUBAN 17h30 Médiathèque
- (83) Var TOULON
- 10h30 place René Cassin à l’appel de la CADAC-Droit des femmes, Solidaires Var appelle à s’y joindre
- 17h30 place de la Liberté à Toulon à l’appel du collectif Droits de femmes et LGBTQIA+
- 20h30 ciné débat au Royal à Toulon à l’appel du collectif Droits de femmes et LGBTQIA+ autour du film « Il reste encore demain »
- (83) Var DRAGUIGNAN 12h sous préfecture
- (83) Var BRIGNOLES 18h30 Cine débat
- (84) Vaucluse AVIGNON 16h30 Place J Jaures
- (85) Vendée LA-ROCHE-SUR-YON 15h40 Place Napoléon
- (85) Vendée FONTENAY-LE-COMTE 15 à 19h Salle Jean Jaurès
- (86) Vienne POITIERS 16h Place d’armes
- (86) Vienne CHATELLERAULT 10H 10 H AU KIOSQUE A CHATELLERAULT 86100
- (87) Haute Vienne LIMOGES 15h40 Carrefour Tourny
- (88) Vosges REMIREMONT 10h Champ de Mars
- (89) Yonne AUXERRE 14h Maison des syndicats
- (90) Territoire de Belfort BELFORT 10h Maison du peuple
